Administratrice:Joëlle Admin
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| Sujet: SÉPARATIONS PARENTALES CONFLICTUELLES UN PROBLÈME DE SOCIÉTÉ Mer 23 Jan - 11:40 | |
| LES SÉPARATIONS PARENTALES CONFLICTUELLES UN PROBLÈME DE SOCIÉTÉ Aujourd’hui de nombreux couples se séparent et les unions "pour la vie" sont de plus en plus rares : 35 % des mariages se terminent par un divorce selon l’Institut national des études démographiques (INED) et pratiquement une union sur deux dans les grandes villes ! Conséquence : p lus de 4,3 millions d’enfants vivent dans une famille monoparentale ou recomposée. U n enfant sur quatre vit avec un seul de ses parents. Dans un cas sur dix, il est élevé au sein d’une famille recomposée. Au total, ce sont à peu près trois enfants sur dix qui ne connaissent pas une "famille traditionnelle", selon une étude de l’INSEE publiée en juin 2003. Si les séparations ont augmenté, la garde reste l’apanage de la mère : 84 % des enfants vivant dans une famille monoparentale sont avec leur maman. Cette situation est beaucoup plus nuancée dans les familles recomposées, où 37 % des enfants vivent avec leur père. Mais un grand nombre de parents sont incapables de gérer l'après séparation et ne trouvent pas les compromis nécessaires pour protéger les enfants du conflit conjugal. Dans les cas qui nous sont soumis, le refus de l’un des deux parents à prendre en considération les besoins de l’enfant à maintenir le lien à l’autre parent, va le conduire à soustraire l’enfant à l'autre parent, et à empêcher l’ex-conjoint d'exercer ses devoirs et ses droits en matière d’autorité parentale. En France, les commissariats et les gendarmeries enregistrent chaque année près de 30.000 plaintes pour non-représentation d’enfants, qui mettent en cause environ 10.000 hommes et 20.000 femmes. Mais combien de parents ne portent pas plainte, soit par peur, soit par découragement face un parcours juridique exténuant dans lequel « les affaires de familles » sont généralement classées sans suite, ou renvoyées vers d’interminables et dispendieuses médiations ? Si l’on applique à cette délinquance parentale, le calcul utilisé en matière de violence familiale, selon lequel à peine une victime sur dix aura le courage de déposer une plainte, c’est un demi-million de parents qui seraient privés de leurs enfants. | |
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