Administratrice:Joëlle Admin
Nombre de messages : 365 Age : 70 Date d'inscription : 08/08/2007
| Sujet: Deux différences de violences dans le couple Dim 20 Jan - 20:19 | |
| Deux différences de violences dans le coupleSi on en croit ce qui se dit en France l’homme serait un être violent « actif » qui frapperait et la femme serait un être violent « passif » qui subirait, voir dirigerait sa violence contre elle-même : anorexie, suicide , déprime, prise de médicaments, mais pas contre les autres , particulièrement contre son compagnon. Certes on ne peut pas nier que certains hommes pètent les plombs et que leur force à pour conséquence des drames qu’il ne faut pas accepter, mais faire de l’homme le seul être humain violent , n’est pas sérieux . On peut s’interroger si l’objectif d’une telle communication n’est pas de préserver une culture du sexe fort et du sexe faible ? la femme confinée dans son rôle dévolu de mère, est obligatoirement un modèle de douceur, d'empathie, de dévouement, celle qui rassure, qui protège. En réalité il y a plus d’hommes que de femmes victimes de violences physiques, 70 % des victimes de violences sont des hommes, et aujourd’hui les observations statistiques indiquent que les femmes se montrent plus violentes tant physiquement que psychologiquement envers les enfants ( voir statistiques officielles du SNATEM ALLO 119 Enfance maltraitée) La violence n’a pas de sexe En Europe et dans le monde (voir comportement « soldates » en Irak), on voit apparaître une violence féminine qui s'apparente à la violence masculine. Dans une enquête faite à l’Université de Postdam en Allemagne, 25% des jeunes étudiants de 22ans/25 ans disent avoir été agressés par des étudiantes. La sexologue Norvégienne Elme Almaas note la même évolution en Norvège et indique : « les femmes sont de plus en plus actives sexuellement et de plus en plus agressives, plus masculine dans leur comportement » Aux Etats-Unis , des tests fait en laboratoire (Love lab) montrent que la femme est souvent coresponsable en relançant la polémique, en attisant le conflit, en étant dans certains cas aussi violente que l’homme.
Dans les pays Nordiques les actes de violences commis par les femmes sont clairement reconnus, et ont eu pour conséquence la création de véritables structure d’accueil pour hommes battus et de lignes d’appels du style SOS femmes battues, pour homme en détresse, dans des pays tels que l’Angleterre, les Pays Bas, les USA, l’Australie.
Certaines femmes aujourd’hui reconnaissent que des femmes peuvent être violentes, et justifient cette violence par une réaction aux agressions verbales et physiques qu'elles subissent constamment de la part de la population masculine. Certaines n’hésitent pas à se bagarrer, voir jouer du couteau, comme les hommes.
Les médias ne relatent que des violences masculines, rarement lorsque des hommes sont victimes . Des « agressions » organisées par des jeunes filles vis à vis de jeunes garçons ou d'hommes, ça peut exister voir le film "baise moi" (classé x parce qu'il aborde ce thème ) et le viol ou l’abus de jeune garçon par des femmes dites « mures » ça existe aussi! même si pudiquement on appelle cela de « l’initiation »
La première enquête nationale ENVEFF (échantillon composé que de femmes) indiquait en 2003, qu’une femme sur10 subissait des violences dans le couple, (95% agressions verbales, chantage affectif, pressions psychologiques répétées, 5% agression, viols), ce chiffre « normalisé » qui circule à peu près partout en Europe depuis plusieurs années , est contesté ce ne serait que par l’échantillonnage des enquêtés uniquement féminin. La violence dans le coupleCertes la violence dans le couple existe, mais des hommes aussi la subissent, griffés, mordus, agressés verbalement, ils doivent en plus souvent subir les rires, les quolibets, lorsqu’ils osent aller se plaindre. La violence doit être combattue, encore faut il qu’elle soit grave ou renouvelée et non légère ou occasionnelle.La vie en couple présente des difficultés, et le moindre manquement passager ne doit pas devenir le moyen fautif dont on se sert pour détruire l’autre. Dans le cas de violence il ne faut pas oublier que la notion de faute requiert non seulement un intérêt matériel, mais également un élément intentionnel, ce qui implique de celui qui est accusé de l’élément matériel une conscience de ses agissements, si la violence est inconsciente, sous l’empire d’un état alcoolique, morbide, maladif suite par exemple à des difficultés d’ordre caractériel, mental, la jurisprudence constante indique qu’on ne peut pas imputer une fauteLa violence faite aux hommes Sophie Torrent qui a effectuée un une recherche sur le thème de l’homme battu, à l’Université de Fribourg présente dans un ouvrage intitulé « l’homme battu , un tabou au cœur du tabou » dans lequel elle analyse les interviews de sept hommes victimes de violences domestiques. Souvent ça commence par des violences psychologiques, les dénigrements, des humiliations, un rabaissement systématique devant la famille et les enfants,des reproches d’incapacité sexuelles,voir des injures. L’homme qui subi cela, voit peu à peu sa santé se dégrader , il est dépossédé de lui-même , il est atteint dans son identité. Les structures d'accueilLes hommes qui ont subi des violences, qui ont été humilié ont le droit comme les femmes dans le même cas à des structures d’accueil, un espace ou ils seront accueillis, reconnu sans moqueries , malheureusement contrairement aux femmes qui peuvent compter sur des structures organisées, dont les numéros figurent dans tous les centres sociaux ou commissariats, ils se retrouvent seul, sujet de risée sociale. Etre un homme battu par une femme, c’est ne plus être reconu comme appartenant à la catégorie sociales « des hommes », les institutions (police, services sociaux, experts psy , médecin etc….) minimisent la réalité de ce phénomène voir le banalisent.
Cachez vous, on ne veut pas entendre parler de celà, c'est ridicule ! Les femmes d’ailleurs connaissent bien ce phénomène, en abusant de cette position sociale de victime faible, par exemple en n’hésitant pas de porter des fausses accusations, d’abus sexuels à leur égard ou pire envers l’enfant. Aujourd‘hui fortes de leur statut de victime, certaines utilisent cette menace comme chantage pour faire pression sur leur conjoint. Présumé coupableComme certains avocats le disent, il est plus facile aujourd’hui de défendre des clients accusés de vols , d’escroquerie, voir de violences urbaines, qu’un homme accusé dans le cadre d’un conflit conjugal de violences familiales ou sexuelles.
La parole de la femme est sacralisée, sur simple dénonciation c’est la garde à vue assurée, les dires de la femme se substituent aux faits qui sont souvent négligés, et l’homme pris dans ce piège, ne peut s’en sortir que s’il apporte la preuve qu’il n’est pas coupable , avec un risque aléatoire de n'être pas écouté et entendu.
Souvent après une accusation infondée, l’homme a été humilié, casser, lorsqu’il est père écarté de son enfant, sans que cette violence qu’il a subi ne soit reconnue ou si son innocence est reconnue , l’attitude de son accusatrice est excusée « elle agissait croyant que c’était l’intérêt de son enfant » voir elle est plainte, certains vont dire qu'après tout elle agissait "par précaution" pour l'intérêt de son enfant.Evaluer le vrai niveau de la violence dans le couplePlutôt que de lancer des « estimations » pseudo scientifiques de chiffres, ou seules les femmes seraient des victimes (estimation 1/10 un peu partout en Europe) il serait plus utile de quantifier par une vraie étude la violence conjugale dans le couple, quelque soit le sexe en interrogeant les femmes, mais aussi les hommes, voire les enfants.Plutôt que de sanctionner fortement des mouvements d’humeur ponctuels liés à une détresse passagère, comme on le voit souvent dans les conflits de la séparation ,on devrait s’attaquer à la vraie violence permanente , celle souvent commises par des détenteurs de pouvoir . (Le rapport Henrion , ministère de la santé , février 2001 signale 67% de professionnels de la santé, et 25% d’officiers de la police ou de l’armée !) Propositions à la place des mesures de sanction souvent destructrices· Reconnaître que la violence n’a pas de sexe, l’homme n’est pas forcément l’agresseur, et la femme n’est pas toujours une victime · Reconnaître la souffrance des personnes victimes de violence, qu’elles soient hommes ou femmes, permettre à ces personnes de trouver des structures ou elles pourront être accueillies, soutenues · Reconnaître le besoin d’aide des personnes, hommes ou femmes qui ne peuvent s’exprimer que par la violence, mettre en place des accompagnements pour les amener à changer leur pratique, et mettre en place une relation empreinte de respect pour l’autre. · Cesser de véhiculer l’idée que la violence conjugale est uniquement masculine. Ce site propose une réflexion sur les ressorts psychologiques de la violence.
http://www.erf-auteuil.org/conferences/les-ressorts-psychologiques-de-la-violence.html | |
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